Bénin/People : À travers un "SOS sur facebook", Rosine Soglo réclame l'affection de son fils aîné Léhady

Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
L’ancienne première dame du Bénin, Madame Rosine V. Soglo est en manque d’affection. La doyenne de l’Assemblée Nationale du Bénin, 7ème législature, ne souffre point des câlins de son tendre hercule, mais plutôt des doux mots de son fils aîné Léhady Vinagnon Soglo, qui est en exile depuis un moment.
Et ce mardi 4 décembre 2018, c’est par : « … J’admettrai mes enfants, mes très chers enfants que je souffre, je souffre de la situation actuelle, je souffre de ce que mon pays devient, Oui, je souffre aussi de l’absence de mon fils aîné pour mes derniers moments sur terre,… » qu’elle l’a fait savoir depuis sa page Facebook.
La Mère Theresa du Bénin qu’est Rosine Soglo, aimerait bien avoir son fils aîné à ses côtés pour couler tranquillement le reste de ces « derniers moments sur terre« .
Dans son message elle aussi fait un clin d’œil à tout ceux qui agrémentent ses moments avec leurs differents mots et actes d’affections. Lire ici l’intégralité de son adresse sur la toile à l’opinion publique nationale et internationale.

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A mes chers enfants,
J’ai partagé avec vous un moment très personnel et vous me l’avez rendu au centuple.
Comment vous dire merci, vous qui par un « j’aime » ou par un post aviez rempli de joie ce jour particulier ?
Comment vous dire à mon tour, toute ma reconnaissance à ceux qui ont sacrifié à ce rituel ?
Comment, enfin vous dire toute mon affection, toute ma tendresse mes enfants ?
Je dois avouer que je suis lasse, de plus en plus. La nuit tombe chaque jour un peu plus pour moi, je suis au crépuscule de ma passionnante vie et c’est la juste logique des choses.
Ce sont les enfants qui enterrent les parents dit-on chez nous.
Et je me rends compte avec une joie indescriptible que, je me suis pas trompée,
Je me suis pas trompée, quand mon mari m’a dit la première fois qu’il entrait en politique. Il voulait apporter sa contribution à l’histoire de notre pays et que je lui accordais mon indéfectible soutien à l’accomplissement de son destin. Cela m’a coûté cher, mais Je savais au plus profond de mes entrailles que je ne le regretterai pas car cela serait pour des gens comme vous, des « sans voix » , des
« sans dents » des hommes et des femmes braves et dignes avec des valeurs, des personnes pour qui aucun sacrifice n’aura été grand.
Ne laissez personne vous dire le contraire.
Tout de même,
J’admettrai mes enfants, mes très chers enfants que je souffre, je souffre de la situation actuelle, je souffre de ce que mon pays devient,
Oui, je souffre aussi de l’absence de mon fils aîné pour mes derniers moments sur terre, mais en me faisant vivre des moments de communion incommensurable proche de l’allégresse (plus d’un millier de like, des centaines de partage et de commentaire pour mon amour de mari), j’ai tout de même une lueur d’espoir pour vous, pour notre pays..
Mais comme le dit Kipling » Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie,
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir…

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Tu seras un homme mon fils ! »
Mou do kpê nou mi, min tché lê

Rosine Soglo, députée à l’Assemblée Nationale

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