Bénin : Quelques raisons du boycott de l'evaluation intellectuelle

Par : Chafik FAGBÉMI 
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Dans plusieurs centres de composition du pays, les enseignants s’opposent à l’évaluation intellectuelle de leur connaissance qui devrait démarrer ce samedi 12 Janvier 2019. Cette mesure a été prise par le gouvernement afin de : tester l’efficacité de ses agents du secteur, identifier leurs réels problèmes pour y apporter des approches de solution. Mais cet idéal du gouvernement s’heurte déjà au refus systématique des agents à évaluer. Diverses raisons sont avancées par ces enseignants qui donnent une fin de non recevoir à cette évaluation intellectuelle des enseignants de l’enseignement général du secondaire. Entre autres griefs, les concernés dénoncent les motifs réels de l’évaluation qui ne sont pas connus jusqu’à l’heure ; ils dénoncent aussi une décision unilatérale du gouvernement, une décision qu’ils qualifient de sournoise, de perfidie et qui cachent beaucoup de non-dits. Sur un autre plan, beaucoup d’être eux disent avoir peur d’être recalés, qu’il y a une politique derrière qu’ils ignorent et qu’il y a aussi une peur d’être évaluer dans les compétences universitaires.
Pour le moment, à natitingou, à Dassa, Nikki, au centre de composition de Ouèssè, à Parakou, à Lokossa, au lycée Toffa 1er Poro-Novo, au centre de Sèmè-Kpodji et au centre du CEG Godomey, plusieurs enseignants ont boycotté les compositions pendant que d’autres font l’effort d’aller en salle de composition.

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