Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Le 13 février 2019, une barque motorisée provenant de Gourou-Béri dans la commune de Karimama et se rendant au marché de Ouna dans la commune de Sambera au Niger, a chaviré à hauteur de cette localité avec à son bord, des passagers béninois et nigériens. Lors de ce drame, 68 personnes ont été rapidement secourues par les riverains et les services spécialisés du Bénin et du Niger. Dans le même temps, une quarantaine de personnes ont été déclarées portées disparues. À la date du 19 février 2019, le bilan des recherches ont permis de retrouver 26 corps sans vie de Nigériens et de Béninois.
Dès l’annonce de ce drame, le gouvernement du Président Talon a pris la responsabilité d’apporter une assistance d’urgence aux rescapés à travers l’Agence nationale de Protection civile et la préfecture de l’Alibori. En plus de la mission officielle déjà dépêchée sur les lieux, une délégation ministérielle se prépare dans les prochaines heures, pour présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées. Afin que de ces tragédies ne se répètent, le Conseil des Ministres tenu le mercredi 20 février dernier a décidé de mettre une somme supplémentaire à la disposition des familles éplorées.
Par ailleurs, le Conseil a aussi marqué son accord pour 6 dispositions pratiques comme : la mise en place d’un détachement de police fluviale au niveau des embarcadères ; la formation des conducteurs des engins fluviaux ; l’obligation de faire respecter la charge utile de chaque barque ; l’obligation pour les conducteurs de doter chaque passager d’un gilet de sauvetage ; la réalisation d’un manifeste de passagers à présenter avant chaque départ ; le renforcement de la réglementation sur le transport fluvial. Autant de mesures qui assurent la sécurité des passagers et modernise en même temps le transport fluvial au Bénin. C’est dire qu’en dehors de Karimama, ce sont toutes les zones où ce type de transport est pratiqué qui sont concernées.