Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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L’ensemble de la classe Politique béninoise confiné sous la coupole de l’opposition n’apprend pas encore à mettre le temps à profit. Autant qu’ils sont, ils n’ont pas encore compris qu’il faille mettre les précieux temps de ces moments à profit, pour mener des actions précises. C’est vrai que le processus allant dans cadre de la tenue du scrutin du 28 avril prochain continue sereinement son déroulé. C’est aussi vrai que jusqu’à présent, des forces politiques qui se réclament de l’opposition, peinent à tirer leurs épingles du jeu. Pour le moment, ils n’ont pas encore réunir tous les éléments nécessaires pour compétir au même titre que leurs challengers. Et sauf miracles, ils ne pourront pas être dans les temps. Mais au lieu de mettre le temps à profit, ces ténors qui ont pourtant l’expérience de la chose politique, se perdent les précieux temps à s’adonner aux divers. Dans ces moments, ils sont très disponibles pour des points de presse ou des déclarations de presse afin dénoncer des « supercheries, conspirations ou complots » du gouvernement contre leurs différentes formations politiques. Si ce n’est pas le cas, ces opposants sont alors sur le terrain pour élaborer des stratégies de marches pacifiques de protestations, ou dans des coulisses pour conspirer des situations de troubles à l’ordre public. Jusqu’à présent, ils sont tous conscients qu’ils ne sont pas en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur en matière d’organisation des élections. Mais au lieu de mûrir leurs réflexions pour trouver une bonne solution, ils passent le temps à s’occuper de détails qui n’en valent pas la peine. Au bout du rouleau, ils seront les premiers à dire que la démocratie béninoise est mise à l’épreuve avec l’organisation des élections législatives sans l’opposition. Mais c’est sans dire, qu’ils auront perdu tout le temps à s’adonner aux divers. Et nous y allons.