Bénin : Un forestier "attente à la vie" de Dakpè Sossou avec une Akm 

Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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La vie de l’honorable Dakpè Sossou est en grand danger. C’est le moins qu’on puisse dire quand on prend du recule pour observer les derniers événements qui se sont déroulés dans la vie de l’homme de Lokossa.
En effet, le week-end écoulé, le samedi 18 mai 2019, un agent des eaux, forêts et chasse, actuel conseiller communal dans la commune de Lokossa, a « donné la chasse » à l’honorable Dakpè SOSSOU avec son arme de service, une arme Akm.

De quoi retourne cette affaire ?

Selon des témoins qui ont vécu cette scène inédite, le conseiller communal qui est un forestier encore sous le drapeau (en service), a pris son arme pour se lancer à la recherche du député Dakpè Sossou. Les mêmes sources nous renseignent que le forestier a d’abord empêché le député de descendre de sa voiture, alors que ce dernier se rendait au domicile d’un de ses partisans, éploré. Evitant un affrontement qui pourrait se transformer en scène de violence, le député Dakpè Sossou a du rebrousser chemin. Mais cette première tentative n’a visiblement pas satisfait le forestier, qui armé de son AKM, s’est par la suite rendu au domicile du député Dakpè Sossou, visiblement pour finir la mission entamé plus tôt. « Heureusement, l’honorable Dakpè Sossou n’était pas à la maison« , nous rapportent ces témoins des faits.
Les voisins de Dakpè Sossou étaient tous étonnés de voir une telle scène se produire au domicile du député. Ils confirment avoir vu le forestier entrer dans la maison du député, l’arme à la main en l’interpellant à grands cris. Le forestier communément appelé Sissi, en est ressorti quelques temps après, certainement après qu’il ait constater que son adversaire politique, Dakpè Sossou, ne serait pas sur les lieux.

Les autorités compétentes interpellées

L’hypothèse de dépôt d’une plainte contre le forestier en question n’est plus à écarter. Si jusqu’à l’heure, l’honorable Dakpè Sossou, joint par notre rédaction n’a pas voulu encore se prononcer sur cette affaire, des confidences proches de lui nous confirment que « Le député Dakpè Sossou entend bien déposer une plainte contre son agresseur au commissariat central de Lokossa. »
Et pour cause, les mêmes sources nous confirment que « Le Commissaire Central de Lokossa est au courant, de l’affaire d’un individu qui se serait, arme en mains, allé chercher un député au domicile de ce dernier », mais qu’il attend une plainte formelle avant toutes autres actions.
Il est à préciser que depuis cet incident, toutes les démarches de notre rédaction pour avoir la version contradictoire du forestier M. H. qui répond au numéro 66 17….7, ont été infructueuses. Le numéro du Conseiller-Forestier, est hors de la zone de couverture jusqu’à ce lundi 20 mai 2019, où nous avions encore tenté de le joindre sur le même numéro, à plusieurs reprises.

Que conclure au delà des faits ?

Les différents recoupements nous permettent de savoir que l’auteur de la menace sur la vie de l’honorable Dakpè Sossou est un Conseiller municipal de Lokossa. Élu sur la liste FCBE et positionné au rang des fronduers de la Mairie de Lokossa, il se serait reconverti au détour des dernières élections législatives, sous la bannière du Bloc républicain.
Adversaire de longue date du député visé par cet « attentat manqué », le forestier Sissi semble avoir pris la résolution de neutraliser une fois pour toute son adversaire légendaire Dakpè Sossou. Si non, rien ne saurait motivé ce conseiller communal à s’en prendre publiquement à l’honorable Dakpè Sossou avec une arme de service. Un délit punissable, selon les textes en vigueur en République du Bénin.
Plus encore, comment se fait-il qu’une arme délivrée à un agent de sécurité se retrouve être orienté au service d’une cause politique ? S’il est vrai que la tendance actuelle semble être l’utilisation de la violence pour forcer les portes politiques, il apparaît tout de même angoissant de penser que nos forces de l’ordre, pour des raisons politiques, pourraient dégainer aussi facilement leurs armes de service, payer avec les frais du contribuable, sur leurs adversaires sans crainte de punitions.

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