Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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La scène s’est produite le mercredi 5 Février 2020 à Djougou. Un apprenti maçon âgé de 10 ans et originaire de Ouèssè avait pour corvée d’aller prendre de l’eau au puits. N’y revenant pas depuis environ une heure d’horloge, ses autres compagnons, tous aussi apprentis maçon, sont allés à sa recherche.
Après plusieurs minutes de recherches infructueuses, l’attention de l’un des autres apprentis (au nombre de trois, ndlr) a été attirée par la corde et la puisette qui se retrouvaient à environ 20 mètres du puits. Un fait anormal qui a amené ses camarades à inspecter les alentours du puits et aussi le fond. C’est alors qu’ils ont découvert le corps sans vie de leur camarade au fond du puits.
Dès lors, leurs appels à l’aide ont vite abouti à l’arrivée des sapeurs pompiers sur les lieux. Ces derniers ont finalement repêché le corps sans vie du petit apprenti maçon du puits.
Mais un fait a aussi attiré l’attention des pompiers. En effet, les premiers examens rapides effectués sur le corps du petit ont permis de savoir qu’il n’est pas mort par noyade.
De sources proches des sapeurs pompiers, on apprend que « les différentes pressions exercées sur la poitrine du petit n’ont abouti à aucun rejet d’eau afin de conclure à une mort par noyade », nous confient nos sources.
Au regard de tout ceci, plusieurs interrogations subsistent. Que s’est-il réellement passé ? Est-il tombé dans le puits ? A-t-il y été jeté vivant ou déjà mort ? A-t-il été le témoin gênant d’une situation anormale ? Autant de questions qui attendent toujours des réponses.
Entre-temps, le patron du petit apprenti maçon, qui était sur un chantier dans la commune de Natitingou au moment du drame, a du descendre de toute urgence pour les nécessités des formalités. Nous y reviendrons.