Bénin : L'ANCB plaide pour l'augmentation du FADEC

Par : Is-Deen O. TIDJANI 

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Dans le cadre du plaidoyer initié par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en collaboration avec le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale des Finances Locales (SP/CONAFIL) en vue d’une augmentation significative des contributions au Fonds d’Appui au Développement Communal (FADEC), le Président de l’ANCB, Monsieur Luc Sètondji Atrokpo a procédé ce vendredi 8 Janvier 2021, à Grand-Popo, à l’ouverture d’une rencontre d’échanges entre l’ANCB et les cadres des Directions de la Prospective et de la Programmation (DPP) des ministères sectoriels.

Cette séance en dehors des cadres de l’ANCB et des DPP des ministères sectoriels a été élargie à la Direction du budget ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers.

Au cours de cette rencontre cruciale, le bureau de l’ANCB a non seulement plaidé pour une augmentation du Fonds d’Appui au Développement Communal (FADEC), mais surtout pris langue avec les DPP, acteurs clés de l’allocation des ressources budgétaires au niveau des ministères sectoriels. La rencontre aura aussi été mise à profit pour déterminer les modalités d’un transfert effectif, mais aussi d’un rehaussement du taux des transferts dans un processus à court et moyen terme.

À cette occasion, le bureau de l’ANCB a présenté aux participants, les conclusions d’une étude qu’elle a commanditée et qui porte sur l’estimation du coût des compétences transférées et compétences à transférer par l’Etat aux collectivités locales.

Cette étude a permis de faire toucher du doigt aux DPP, le décalage entre les ressources transférées via le FADEC et les besoins réels sur le terrain.

Le Président de l’ANCB, Luc Sètondji Atrokpo a saisi cette opportunité pour d’abord reconnaître et saluer les efforts du Gouvernement dans la mise à disposition des communes, des ressources nécessaires à l’accomplissement de leurs missions même si ces ressources restent insuffisantes.

Il rappelle que « la démarche de l’ANCB, au-delà de tout, vise à permettre à notre pays de rattraper son retard sur ses voisins en matière de transferts des ressources aux communes. »

Le Président Atrokpo argumente sa thèse et cite : « l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) qui encourage de plus en plus les efforts de ses États membres dans la mise en œuvre et la consolidation de la décentralisation, indique un taux de 15% à 20% de la part des dépenses publiques de l’État qui doivent aller aux communes ».

Rappelons qu’une feuille de route a été établie à la fin de cette rencontre afin de définir un cadre commun d’actions entre l’ANCB et les Directions de la Prospective et de la Programmation (DPP) des ministères sectoriels.

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