Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Sujette à de vives critiques depuis longtemps. Critiques qui se font persistantes et s’accentuent encore ces derniers jours, le parrainage n’est pas en soit, un dispositif, encore moins, un mécanisme mis en place pour empêcher une certaine candidature à la magistrature suprême en République du Bénin. C’est du moins, ce que tente de faire comprendre Bruno Amoussou, Président du Parti Union Progressiste, un des deux partis présents à l’Assemblée nationale du Bénin, et dont les députés ont voté la loi relative au parrainage.
À la faveur de la session extraordinaire organisée par l’Union Progressiste le week-end dernier, Bruno Amoussou, a dit un peu plus sur les véritables raisons et autres ambitions quoi que nobles, qui ont conduit certains fils du Bénin, depuis l’année 2012, (la fin de la première année, du second mandat de Boni Yayi, ndlr), à penser au parrainage de tout candidat qui rêve de briguer la magistrature suprême.
À propos, il déclare : » Quant aux élections présidentielles, nous affirmons que <la fonction présidentielle mérite respect. Tout candidat devrait bénéficier du soutien d’une frange organisée de la population avant de prétendre représenter l’ensemble de la nation. La candidature à la fonction présidentielle ne saurait être une affaire strictement individuelle. Elle doit être portée par une opinion significative et organisée.> Ne revendiquions-nous pas ainsi le parrainage pour les candidats à l’élection présidentielle et des seuils de représentativité pour les autres élections ? c’était en 2012. »
Bruno Amoussou insiste, qu’à travers cette démarche, ceux qui l’avaient souhaité en son temps et qui étaient guidés par le souci de donner plus d’onction de représentativité au premier d’entre nous qui aspire à nous gouverner, ont été la cible de menaces, d’injures, et de mépris.