Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Comme il en a l’habitude à chacune de ses rares déclarations publiques, Bruno Amoussou, ancien président de l’Assemblée nationale du Bénin, et actuel président du parti Union Progressiste (UP), a encore révélé certaines vérités inconnues du grand public. En effet, au cours de son discours inaugural lors de la session extraordinaire du parti « baobab », l’homme ne s’est pas fait prier pour dévoiler les vraies mobiles qui sont à l’origine de certains agissements de quelques acteurs politiques ces derniers temps.
Pour Bruno Amoussou, les luttes et autres actions observées depuis quelques jours s’apparentent bien plus à la défense d’intérêts personnels qu’à une lutte pour l’intérêt collectif. Il a mis l’accent sur des exemples types que nous vous invitons à découvrir.
« ... Depuis quelques temps et dans notre pays, cette lutte opposé d’un côté, ceux qui embrasse la démocratie pour s’en servir comme moyen et l’étouffer et, de l’autre côté, ceux qui œuvrent de manière concrète et au quotidien pour l’enracinement de la démocratie vécue par les populations et bénéfique pour elles.
Cette lutte oppose également, d’un côté, ceux qui veulent reconquérir le pouvoir par le chaos, le vide juridique et de l’autre côté, ceux qui défendent les institutions, aussi imparfaites qu’elles soient, pour qu’elles demeurent des cadres de concertation et de dialogue politique.
Cette lutte opposé aussi, d’un côté, ceux qui réclamaient des assises nationales, dès 2019, dans le but de supprimer la Constitution du 11 décembre 1990, instaurer une nouvelle République et se relancer dans la course présidentielle comme certains de leurs camarades de notre sous-région et, de l’autre côté, ceux qui défendent les acquis de la Conférence nationale, notamment la dévolution du pouvoir par les élections et la limitation des mandats conformément à la Constitution.
Cette lutte oppose actuellement, d’un côté, ceux qui réclament toujours des assises nationales, cette fois-ci pour supprimer la Constitution du 11 décembre 1990 révisée en 2019, et pour les mêmes objectifs qu’en 2019 à savoir instaurer une nouvelle République et se relancer dans la course présidentielle, encouragés qu’ils sont par le succès momentané de leurs camarades et, de l’autre côté, ceux qui travaillent pour la stabilité et la paix afin de créer les conditions d’un vivre ensemble sans cesse amélioré.
Cette lutte oppose enfin d’un côté, ceux qui sont pour l’immobilisme c’est-à-dire le maintien de ce qui existe parce qu’il sauvegarde leurs intérêts et, de l’autre côté, ceux qui osent des réformes pour ouvrir e nouvelles perspectives à notre peuple et à sa jeunesse. »