Par : Chafick FAGBÉMI
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Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire Général adjoint et Porte-parole du gouvernement béninois apporte des éclairages sur la décision du gouvernement relative à la tenue, par les communes, de deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l’un pour les nationaux et l’autre pour les ressortissants étrangers.
Expliquant la pertinence de cette disposition qui participe de la sécurisation des personnes et des biens et principalement de la sécurisation du territoire, le Porte-parole du gouvernement a fait savoir que cette réforme ne doit nullement être assimilée à un nouveau recensement général de la population, mais qu’elle participe plutôt à la collecte d’informations dans la base de données du Recensement administratif à vocation d’identification personnelle (Ravip).
« …Vous devez savoir que nous avons déjà organisé un recensement général à l’occasion de la phase initiale du Ravip et nous sommes quand même un certain nombre de Béninois dans la base de données de l’Anip », a-t-il souligné.
Le Porte-parole du gouvernement insiste que cette mesure du gouvernement permettra sans doute aucun, d’avoir sous peu, des registres communaux des personnes physiques.
Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a rappelé qu’environs 12 millions de béninois sont enregistrés dans cette base de données du Ravip et « cela veut dire que les données substantielles existent déjà… Ce que doit faire l’Anip, c’est de les séquencer et de les mettre à la disposition de chaque Commune. »
Il invite à cet effet, les compatriotes Béninois non encore enregistrés, à se rendre sur les lieux de recensement destinés à cette fin, afin de figurer dans les registres communaux des personnes physiques.