Par Is-Deen TIDJANI
© BOULEVARD DES INFOS
L’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) renouvelle ses instances de décisions dans quelques heures à la faveur d’une Assemblée générale élective qui se tient ce samedi 27 Août 2022 à Cotonou. Dans ce cadre, plusieurs professionnels des médias ont émis le souhait de briguer la présidence de l’instance faîtière. Dans leur rang, figure en bonne place, le candidat Josué Fortuné Mèhouénou.
Diplômé de l’école nationale d’administration et de Magistrature (Enam) option Journalisme, le candidat Josué Fortuné Mèhouénou est un professionnel des médias expérimenté et chevronné.
Et pour preuve, il a à son actif plusieurs années d’expériences professionnelles aussi bien dans la presse privée (Fraternité et Le Challenge) que dans le public (La Nation).
C’est fort des expériences professionnelles capitalisés dans le monde des médias et en homme avisé des difficultés de la profession, qu’il ambitionne d’insuffler une dynamique nouvelle à la faîtière. Pour y parvenir, il propose 10 engagements que nous vous invitons à découvrir.
Les 10 engagements pour le mandat 2022 – 2025 de l’UPMB
L’enjeu est grand, le défi énorme. Mais le devoir nous appelle à répondre à l’appel. Chaque génération, disait Frantz Fanon, doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission : la remplir ou la trahir.
Nos aînés, pionniers des médias au Bénin, qu’ils soient feu Thomas Mêgnassan, Jérôme Carlos, Souley Issiaka, pour ne citer que ceux-là, nous ont si bien tracé le chemin que nous n’avons pas droit à l’erreur.
D’ailleurs, nos aînés immédiats, et Dieu sait que nous en avons connus de très grands, nous donnent au quotidien la preuve de cet engagement, de ce professionnalisme et de cette solidarité qui devraient être les nôtres dans cette corporation qui nous a tout donné. Le rejet du crime de lèse-majesté que serait l’omission de l’un d’eux nous oblige à s’abstenir de les citer. Mais ils sont là et nous transmettent le flambeau que nous devons prendre et continuer de marcher dans leurs pas.
L’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) nous appelle. Et nous devons répondre ! Mieux, nous avons décidé d’y répondre favorablement, avec la bénédiction de vous tous qui nous avez accueillis depuis presque deux décennies que nous arpentons les couloirs de cette profession noble et digne.
L’UPMB, c’est le creuset dans lequel graphistes, cadreurs, preneurs de sons, infographes, photojournalistes et journalistes, du privé comme du public, doivent se reconnaître avec aisance et fierté, pour autant qu’elle est gérée avec transparence, dans une approche inclusive et pour l’intérêt de toutes et de tous.
• A l’heure actuelle, combien sommes-nous dans cette corporation ? Impossible de le dire. Pourtant, le minimum que nous prescrit la bonne gouvernance, c’est de savoir qui on veut gérer afin de mieux faire les prévisions. Ce n’est pas simplement pour les statistiques que certaines corporations bien structurées organisent des recensements. Les artisans viennent d’ailleurs de donner le bon exemple. Ce minimum, nous pouvons et nous devons le faire.
Nous avons entendu cet appel.
• L’UPMB, c’est ce creuset qui doit mieux s’investir dans le bien-être des professionnels des médias plutôt que dans le décompte de ses braves bras qui rejoignent l’au-delà. L’assurance santé pour les professionnels des médias, ce n’est pas une faveur. C’est une obligation. Les premières pierres avaient pourtant été solidement posées et il ne restait qu’à poursuivre le chantier jusqu’à son terme, surtout en cette période favorable d’avènement de l’assurance maladie universelle. C’est vital pour nous.
Nous avons entendu cet appel.
• Les professionnels des médias ne sont pas à côté de la société. Ils sont dans la société. Ils méritent plus de respect, de considération, au même titre que toutes les professions nobles. Nous devons redorer les blasons de nos professions.
Nous avons entendu cet appel.
• Nous sommes tous bien conscients des conditions particulièrement difficiles dans lesquelles les femmes professionnelles des médias exercent. C’est le lieu de rendre un hommage à ces braves dames de Cellule des Femmes de l’UPMB (CFU) et toutes les femmes qui affrontent au quotidien maintes difficultés pour s’imposer dans cette corporation. Une fois encore, le contexte national marqué par une valorisation réelle de l’approche genre nous est favorable. La formation des femmes, c’est bien. Mais il faut bien plus. Nous devons mettre en place des programmes structurants et améliorer nos textes pour que la femme retrouve sa vraie place.
Nous avons entendu cet appel.
• Il est temps de reconnaître le dynamisme particulier des consœurs et confrères qui travaillent dans un environnement très pénible, hors de Cotonou. L’UPMB, c’est aussi leur union. Mais ils se sentent abandonnés, marginalisés et éloignés des activités dont ils sont pourtant aussi porteurs. L’UPMB doit effectivement couvrir toutes les régions de notre pays. Ce n’est pas un péché d’être professionnels des médias à Porto-Novo, Djougou, Kandi, Abomey, Bohicon, Lokossa, Parakou, Banikoara, Matéri, Bassila, Kétou, Pobè, Grand-Popo, etc. Restaurons ce droit de ces membres de l’UPMB de participer à la vie de leur Union quelle que soit leur situation géographique sur le territoire national.
Nous avons aussi entendu cet appel.
• L’aide de l’Etat à la presse privée est précieuse. Mais en attendant que les nouvelles dispositions soient appliquées, nous devons être acteur de notre propre résilience. L’absence de Cet appui gouvernemental ne peut être une raison pour justifier des résultats peu reluisants. Renforçons notre crédibilité et notre viabilité et les grands chemins s’ouvriront à nous. Pour avoir parcouru bien de pays de la sous-région grâce à des prix que nous avons gagné ça et là, nous savons que dans son état actuel, l’UPMB peut donner de meilleurs résultats.
Nous avons également entendu cet appel.
• La dénonciation de la convention collective, c’est bien. Mais combien de patrons de presse ont respecté la convention actuelle ? C’est le nœud de la vie professionnelle. Battons-nous pour que les consœurs et confrères soient payés à juste prix. Ce n’est pas une faveur. C’est un devoir.
Nous avons entendu cet appel.
• Dans un monde en perpétuelle mutation, la presse en ligne doit être mieux logée. L’UPMB ne peut continuer à rester si distante des différentes organisations de médias en ligne. Nous devons mieux les épauler pour qu’ils réussissent leur mission à cette ère du numérique.
Nous avons aussi entendu cet appel.
• L’initiative Café médias plus est un label que l’UPMB devrait appuyer de fort belle manière. Du moins, tout en respectant l’autonomie de ce groupe de professionnels des médias qui marque notre corporation, nous pensons que l’UPMB peut l’appuyer. Il en est de même de toutes les autres initiatives du genre.
Nous avons entendu cet appel également.
• Les journalistes sportifs, culturels, économiques, spécialistes de l’environnement et de l’eau, de la décentralisation, de la sécurité, de la santé … veulent mieux sentir la présence de l’UPMB à leur côté. C’est aussi cela la dynamique que nous voulons insuffler à notre Union.
Oui, nous devons dynamiser notre Union et sortir des sentiers battus qui nous conduisent à nous contenter du peu.
Nous devons amorcer la dynamique d’une Union véritable en mettant l’intérêt de la corporation au-dessus des querelles de personnes et des avantages individuels. Ces maux n’ont fait qu’enfoncer notre Union dans le gouffre.
Chers aînés de la corporation,
Chers consœurs et confrères
Nous avons entendu l’appel.
Oui, nous allons porter une équipe d’hommes et de femmes crédibles, professionnels, engagés, ambitieux pour dynamiser l’UPMB.
Oui, avec chacune et chacun de vous, je suis candidat à la présidence de l’Union des professionnels des médias du Bénin. Pur produit du public et du privé que je suis, je connais vos attentes pour une UPMB dynamique et forte.
Ensemble, dynamisons l’Union !
Fortuné Josué MEHOUENOU
Candidat à la Présidence de l’UPMB