Macky, un destin « Sall »

À chaque humain, je vous le dis, la nature a offert un destin
J’en vois qui finissent en héros, d’autres en parfaits crétins.

Ces jours derniers, le poète pense à la Teranga, au peuple du Sénégal.
Car, là-bas, sur la terre de Senghor, la bêtise politique semble sans égale.

Oui, il y a peu, le combat héroïque d’un peuple m’a fait saluer l’alternance.
Mais, hélas, en cette partie du monde, bien des politiciens souffrent de démence.

J’entends dire qu’en ce pays cher à mon cœur, la démocratie est en lambeaux
Et que partout, jeunes et femmes sont livrés, les mains nues, aux tombeaux.

De Ziguinchor à Saint Louis, mon cœur en peine, pleure leur trahison.
Et le poète prie le père céleste qu’en leur coeur fleurisse la raison.

Au noble combat du peuple, je me joins pour faire fléchir l’imposture.
Car, notre silence, je vous le dis, sera notre onction à la dictature

Dans les rues de Dakar, j’irai jouer le gong des ancêtres partis de Gorée.
En mémoire d’eux, les cœurs vaillants et unis, nous serons revigorés.

Je vous le dis, le Sénégal ne sombrera point. Le peuple l’emportera.
Du Tchep, j’irai encore me régaler. Et aux belles sénégalaises, mon cœur se livrera.

DJC, 2023

Quitter la version mobile