Cotonou accueille depuis mardi 23 avril 2024, une rencontre importante. Il s’agit de l’atelier de formation mixte magistrats – officiers de police judiciaire sur la traite des personnes, qui se tient à Azalai hôtel de la Plage. Organisé par la Direction Générale de l’évaluation et de l’observatoire du changement social avec l’appui technique de Expertise France, cet atelier dure trois jours.
Par : Is-Deen TIDJANI
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L’atelier de formation mixte magistrats – officiers de police judiciaire sur la traite des personnes poursuit plusieurs objectifs. Il vise entre autre à disposer d’un pool d’officier de police judiciaire et d’assistants sociaux capables d’assurer eux mêmes des formations sur la traite des personnes au Bénin.
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Selon Abdoulaye Gounou, Directeur Général de l’évaluation et de l’observatoire du changement social, cette formation mixte ambitionne plus spécifiquement de : « (…) faire un rappel sur les généralités, le contexte, les concepts clés de la traite des personnes ; renforcer les connaissances des participants sur le cadre juridique et institutionnel, le plan international et national en matière de lutte contre la traite des personnes ; mettre à disposition, les outils, techniques et connaissances nécessaires aux participants pour détecter, identifier une potentielle victime et procéder a son audition selon la procédure adéquate ; renforcer la capacité des participants sur la protection des victimes de traite suivant la chaîne de la prise en charge ; renforcer la capacité des acteurs sur la collaboration avec d’autres acteurs pour une lutte efficace contre la traite des personnes et ; former les participants à la conduite de l’écoute active des victimes.»
Yacoubou Amadou, Directeur adjoint de Cabinet du Ministre d’État chargé du Développement et de la coordination de l’action gouvernementale, a procédé au lancement officiel des travaux de cet atelier. Dans ses propos liminaires, il a souligné que cet atelier « (…) augure des perspectives radieuses en matière de lutte contre le phénomène de traite des êtres humains au Bénin.»
Il soutient que ladite rencontre vient à point nommé après une série de formation pour résoudre un phénomène majeur en ce sens que « (…) La traite des personnes est un phénomène qui menace le développement humain durable et est cité de ce fait comme l’une des 22 menaces a la sécurité humaine (Rapport 2016 sécurité humaine/PNUD). Elle est une violation des droits de l’homme et une forme de conduite criminelle qui affecte des milliers de personnes dans le monde.» Il n’a pas non plus manqué de rappeler les bactéries de mesures prises par le Bénin pour une lutte efficace contre ce phénomène.