(Des unités de transformation du karité en beurre et des fruits séchés visitées)
Dans le cadre des activités de la deuxième journée de la Route de l’Europe édition 2024, les ambassadeurs de la Team Europe ont visité dans la matinée du mardi 14 Mai 2024, deux unités de transformation de produits locaux dans la ville de Natitingou, une localité base dans le département de l’Atacora.
Il s’agit en effet du site de production de beurre à base de karité, d’une part, et d’autre part, des installations de l’entreprise Dora, une unité de transformation de divers fruits (mangues, ananas, banane).
Par : Is-Deen TIDJANI
© BOULEVARD DES INFOS
La Team Europe passe en revue les projets financés par des Etats membres de l’Union européenne au Bénin. Mardi 14 mai 2024, deuxième jour de périple dans l’Atacora, c’est la commune de Natitingou qui a accueilli la délégation des ambassadeurs de l’Union européenne (Sylvia Hartleif), des Pays-Bas (Joris Jurrïens), de la Belgique (Sandrine Platteau), d’Allemagne (Stephan Buchwald), de la France (Marc Vizy) et la cheffe de coopération du Luxembourg (Louisa Ben Abdelhafidh) ainsi que différents cadres de l’Union européenne et des ministères (affaires étrangères et des finances) qui les accompagnaient.
Ensemble, ils sont allés s’enquérir des progrès réalisés par madame Mpo N’tcha Mireille, une transformatrice du karité en beurre, qui a bénéficié des subventions du projet BeniBiz, un projet financé par la l’ambassade des Pays-Bas et la Suisse. Basé au quartier Ourbouga, à Natitingou, cette jeune dame a amené la délégation des ambassadeurs à comprendre le processus de son business afin de leur permettre de constater le changement apporté dans son quotidien et son business par la subvention dont elle a bénéficié.
l’entreprise Dora engagée dans la promotion locale
Dora est une petite et moyenne entreprise spécialisée dans la transformation des fruits tels que mangue séchée, ananas séché, banane séché et en reconditionnement du miel.
Dirigée par Ayéna Alida Ella, cette unité de transformation est en plein de développement avec l’appui technique des formateurs du projets BeniBiz. Au cours de cette visite, elle a décliné les améliorations et autres avantages apportés par ce projet dans son business. « (…) Grâce au Projet BeniBiz, j’ai pu renforcer notre capacité de production avec le respect des règles d’hygiène et surtout notre technique commerciale. J’ai aussi appris à mettre de la rigueur dans le recouvrement des fonds à l’échéance des livraisons, etc …» a-t-elle fait savoir.
Les Pays-Bas apprécient
L’Ambassadeur des Pays-Bas est impressionné par le changement qualitatif observé chez les bénéficiaires du projet BeniBiz. À en croire Joris Jurrïens, « (…) ces projets visités sont partie intégrante du programme BeniBiz, un programme important pour les petits entrepreneurs qui ont des initiatives et des idées prometteurs qui sont appuyés par un plan d’action, un plan de commerce afin de leur donner un pouce pour générer des valeurs additionnelles aux produits locaux. Cela crée des opportunités aux petits entrepreneurs et contribue également à la cohésion sociale. Pour nous, c’est un programme vital qui fait parti de notre programme de sécurité alimentaire et de cohésion sociale au nord. J’ai vu beaucoup d’entrepreneurs inspirants et qui sont motivés. Qui ont des idées et je pense qu’avec l’appui du programme BeniBiz, ils peuvent aller aux prochaines étapes et de produire et apporter des valeurs additionnelles à leurs produits et de vendre des produits de qualité excellente».
A propos de BeniBiz
Financées par l’ambassade des Pays-Bas au Bénin, le Projet BeniBiz est un projet mis en œuvre par TechnoServe et a pour but de fournir aux entrepreneurs, notamment les jeunes et les femmes, les compétences sont ils ont besoin pour faire accroître et développer leurs entreprises.
Le projet BéniBiz aide à la formation et au financement, et surtout renforce la culture entrepreneuriale. BeniBiz cible avec 50% de femmes, au moins 117.500 personnes au total dont 10725 dans le cadre d’un appui direct, 6900 au moyen d’approches écosystémiques et 100.000 par le biais d’activités médiatiques à grande échelle.