Route de l’Europe : Les ambassadeurs de la Team Europe passent en revue le « projet de soutien à la résilience par l’agri-élevage familial intégré »
Jeudi 16 Mai 2024, les ambassadeurs de la Team Europe, dans la poursuite de leur tournée, étaient au siège de Vétérinaires sans frontières pour évaluer le « projet de soutien à la résilience par l’agri-élevage familial intégré » financé par la coopération Belge et mis en œuvre par l’ONG Vétérinaire sans frontières.
Par : Is-Deen TIDJANI
© BOULEVARD DES INFOS
À cette occasion, les ambassadeurs ont été entretenus par Abou Mouhaman, assistant technique projet animal de vétérinaire sans frontières et Aboubakar TIDJANI, Gestionnaire de projet à l’ONG Potal Men, un partenaire de l’ONG Vétérinaire sans frontières. À travers leurs explications, ils ont signifié à leurs hôtes (les ambassadeurs, ndlr) que quatre communes sont impactées par ce projet. Il s’agit des communes de Natitingou, Boukoumbé, Toucountouna et Matéri.
A lire : Sur la Route de l’Europe : la Team Europe passe au scanner des projets à Tanguiéta, Natitingou et Boukoumbé
On retiendra également que le projet impacte globalement 500 bénéficiaires directs à savoir 25 bénéficiaires par village (20 villages au total, par système de rotation avec un système de dispatching rotatif) dont 60% de femmes sélectionnés pour bénéficier du projet.
Selon Aboubakar TIDJANI, Gestionnaire de projet à l’ONG Potal Men, partenaire du projet santé animale VSF (Vétérinaires sans frontières), plusieurs autres activités ont été menées dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet. Il y a en l’occurrence « (…) Des activités d’élevage de volaille, (35 bénéficiaires) avec construction de poulaillers pour assurer la protection des sujets. Nous avons aussi mis en place des activités agro-écologiques pour restaurer les sols, la gestion durable des terres et d’adaptation aux changements climatiques.»
Groupes cibles
Le gestionnaire du projet a aussi souligné au cours de ces explications, que les cibles qui sont plus priorisées sont les personnes démunies, en l’occurrence les veuves ayant des enfants à charge. Après cette première catégorie, il y a aussi, des personnes sans soutien. « (…) Ces groupes cibles sont surtout des agriculteurs et des eleveurs», fera-t-il savoir, et d’ajouter que « (…) les services de vétérinaires privés sont aussi sollicités pour suivre les sujets distribués aux cibles pour assurer le suivi».