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Bénin : Ultime SOS de Claudine Prudencio pour la paix et le dialogue

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Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
© www.boulevard-des-infos.com
Soucieuse de préserver le titre de havre de paix et de berceau de démocratie que porte son pays le Bénin, l’honorable Claudine Afiavi Prudencio revient à nouveau au devant de la scène à travers un ultime appel pour la paix et le dialogue. Dans un message dont BOULEVARD DES INFOS a copie, la Présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) s’interroge à travers de longues interrogations sur la situation que traverse actuellement le pays et l’image que les fils et filles du pays renvoient à l’international. Pour finir, la députée Claudine Afiavi Prudencio invite les uns et les autres à taire leurs égos et à œuvrer pour le bien du pays. “…Dans mes veines, coule encore le sang de l’amour du prochain. Dans mon petit cœur de femme et de mère, germe et se multiplie l’amour de la Patrie. C’est pourquoi je ne peux rester insensible au malheur qui menace notre démocratie chèrement construite. Alors je voudrais de cette tribune, lancer un vibrant appel pour : le dialogue et la non violence…” Lire ici l’intégralité de son hymne pour la paix.

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NOUVEL APPEL DE CLAUDINE PRUDENCIO A LA PAIX ET AU DIALOGUE !
09 Mai 2019
Militants et Militantes de l’UDBN,
Béninois et Béninoises,
Chers Compatriotes.
Notre Cher Pays le Bénin traverse ces dernières semaines, des moments difficiles suite à l’incompréhension qui s’est installée entre les frères et sœurs d’une même nation.
Que peut-on observer sur le terrain ?
– Des cœurs angoissés puis meurtris ça et là ;
– Des cerveaux enfermés dans des considérations égocentriques et ayant perdu toute raison ;
– Des biens publics et privés ayant volé en éclats ;
– Le feu, allumé par la main de l’homme a brûlé et celui des armes, a aussi retenti ;
– Des canons à eau dirigés aussi bien vers des fils et filles de ce pays que vers des flammes qui consumaient les biens ;
– La sueur coulant sur le front des hommes pendant que coule le sang humain sur le sol de nos ancêtres ;
– Le vivre ensemble qui caractérisait le Bénin est sérieusement ébranlé ;
Etc, etc.
Chers Compatriotes, gardiens du temple, qu’avons-nous fait de la prière et des recommandations de feu Mgr Isidore de SOUZA ?
Quelles leçons avons-nous retenues du comportement de l’homme du 26 Octobre 1972 qui, malgré tout l’arsenal de destruction massive à sa portée, a reculé devant les jets de pierres et la fureur des populations survoltées ?
Chers Militants, chers Compatriotes, Béninois et Béninoises de tous bords, pourquoi avons-nous rebroussé chemin aujourd’hui alors qu’au lendemain de la conférence des forces vives de la nation, nous avions amorcé la marche du développement de notre cher et beau Pays, le Bénin ?
Y a-t-il un seul Béninois qui se sent fier de ce qui nous arrive en ce moment et pour lequel les observateurs étrangers estiment que nous avons renié notre titre de meilleur élève de la démocratie en Afrique ?
Quel enfant du Bénin pourrait arborer fièrement une décoration pour la situation de trouble dans laquelle nous nous retrouvons ? Pourquoi alors ne pas arrêter cette spirale conflictuelle pour fumer le calumet de la Paix ? Qu’est-ce qui a jamais pu se réaliser de bon et de pérenne, dans le trouble et la violence ? La violence, quelle qu’elle soit, même verbale, n’a jamais pu éviter la destruction.
Arrêtons, arrêtons-nous un instant, arrêtons tout et écoutons le peuple.
Devant le miroir de l’histoire, examinons l’image que nous renvoient nos agissements actuels, comme héritage pour nos concitoyens des générations à venir. En sommes-nous véritablement fiers ? Pourquoi nous priver mutuellement de nos droits élémentaires qui consistent à vivre dans la Paix, la Liberté, la Concorde et l’Amour ? Pourquoi nous enfermons-nous dans un carcan d’égoïsme et d’intolérance qui nous rend aveugles ?
Où est passée la devise sacrée de notre pays « Fraternité – Justice – Travail » ? 
Dans mes veines, coule encore le sang de l’amour du prochain.
Dans mon petit cœur de femme et de mère, germe et se multiplie l’amour de la Patrie.
C’est pourquoi je ne peux rester insensible au malheur qui menace notre démocratie chèrement construite. Alors je voudrais de cette tribune, lancer un vibrant appel pour : le dialogue et la non violence.
C’est à ce prix et à ce prix seulement que reviendra le calme tant souhaité par toutes les parties pour notre cher pays.
Chers Militants et Militantes de l’UDBN ;
Béninois et Béninoises ;
Chers Compatriotes ;
Prenons la mesure de l’enjeu et tournons le dos aux aspirations diaboliques qui n’auront pour finalité que la catastrophe, chose à éviter absolument pour notre Cher Pays le Bénin.
Je vous invite à internaliser cette pensée, à l’améliorer afin de sortir tous ensemble sans exclusion aucune, notre pays du gouffre où il se retrouve en ce moment.
J’aime le Bénin…
Le dialogue et la non violence pour mon Pays.
Je vous remercie.
Hon. Claudine A. PRUDENCIO

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