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Bénin : Talon rappelle les fondamentaux qui encadrent "The Human Rights"

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Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
© www.boulevard-des-infos.com
À la faveur d’une rencontre avec les membres de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) ce mardi 6 Octobre 2020 et sanctionnée par la transmission du premier rapport de cette institution, le Chef de l’État béninois Monsieur Patrice Talon a rappelé à ses hôtes ainsi qu’à tous les béninois, quelques principes de base qui encadrent la jouissance des Droits de l’Homme en République du Bénin.
Selon le Président Talon, “l’élan démocratique et l’adhésion populaire se trouvent souvent faussés par notre pratique quotidienne qui se traduit par une forme de galvaudage des principes ; lequel aboutit malheureusement à une pervesion du système”.
C’est pourquoi, soucieux de la sauvegarde des principes fondamentaux de l’État de droit, il a tenu à rappeler que “…le rôle de l’État dans tel contexte n’est donc pas seulement d’amplifier les actions de développement mais d’assurer dans l’égalité, le respect de la loi et de l’autorité de l’État.”
D’emblée, le premier magistrat du pays precise que “…l’État ne saurait se complaire dans le laxisme mais bien au contraire, il doit réprimer à bon escient ceux qui mettent à mal l’État de droit et les principes démocratiques, qu’ils soient civil ou en uniforme.”
Lire ici, un extrait de son appel dans ce sens.

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….la Commission n’a pas vocation à se substituer à la Cour constitutionnelle et aux juridictions compétentes pour juger les violations des droits de nos concitoyens, mais son rôle d’accompagnement de l’action de l’Etat pour la protection des droits humains, par l’appui constructif qu’elle peut apporter aussi bien aux citoyens qu’aux institutions de la République en vue de consolider nos acquis démocratiques, est d’importance.
C’est l’occasion de rappeler à notre conscience commune que l’idéal de notre choix de la Démocratie depuis l’historique Conférence nationale de 1990, est l’instauration d’un Etat de droit respectueux de la loi et des libertés comme ressort fondamental du bien-être économique et social des citoyens.
Paradoxalement, l’élan démocratique et l’adhésion populaire se trouvent souvent faussés par notre pratique quotidienne qui se traduit par une forme de galvaudage des principes ; lequel aboutit malheureusement à une perversion du système.
Il est clair qu’à vouloir persévérer dans cette voie, l’idéal démocratique ne sera jamais atteint.
Le rôle de l’Etat dans un tel contexte n’est donc pas seulement d’amplifier les actions de développement mais également d’assurer dans l’égalité, le respect de la loi et de l’autorité de l’Etat.
C’est dire que l’Etat ne saurait se complaire dans le laxisme mais bien au contraire, il doit réprimer à bon escient ceux qui mettent à mal l’Etat de droit et les principes démocratiques, qu’ils soient en civil ou en uniforme.
À cet effet, mon engagement reste constant.
Il n’y a donc aucune volonté du Gouvernement de violer, de contrarier, d’entraver les droits de l’homme ni de protéger ceux qui les violent.
Si donc la Commission, consciente de la nécessité de maintenir notre pays dans le concert des nations démocratiques, s’attèle à jouer son rôle de veille citoyenne et d’éveilleuse des consciences, elle peut être assurée du soutien et de l’accompagnement nécessaire, constants et sans cesse renforcés du Gouvernement.
Je puis donc vous rassurer que le Gouvernement se penchera sur les recommandations pertinentes du rapport et mettra en œuvre les actions idoines afin de ne pas rendre vains les efforts de la Commission.”

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