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Bénin : Eléonore Yayi Ladékan défend un budget de 81 milliards pour 2024

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Par : Is-Deen TIDJANI
© BOULEVARD DES INFOS

Lundi 27 Novembre 2023, Eléonore Yayi Ladékan, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique était au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, pour défendre le projet de budget 2024 de son ministère, devant les membres de la commission budgétaire du parlement.

À cette tâche, elle a défendu un projet de budget évalué à un montant de 81.476.997.498 francs CFA. Ce budget faut-il le préciser, est en nette régression par rapport à celui de l’année 2023 qui s’élevait à 85.619.889.000 Francs CFA, soit un taux de réduction de 4,84 %.

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Selon la Ministre Eléonore Yayi Ladékan, ce budget permettra entre autres de poursuivre les chantiers en cours dans le sous secteur de l’enseignement supérieur ; de renforcer les capacités des acteurs, d’améliorer les conditions d’études ; d’améliorer la qualité de l’enseignement et aussi de booster la recherche et de l’innovation. Au terme de son passage de les membres de la commission budgétaire du parlement, Eléonore Yayi Ladékan a bien voulu se confier à la presse. De ces déclarations on retient ce qui suit.

Extrait des déclarations de la Ministre Eléonore Yayi Ladékan

« (…) Le projet de budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique traduit une ambition qui nous porte sur un montant de 81.476.997.498 FCFA contre une même ambition de 85.619.889.000 FCFA pour l’année 2023 ; ce qui traduit une petite réduction de 4,84 %. Avant cette présentation, nous n’avons pas manqué de dire ce que nous avons fait des ressources mises à notre disposition pour l’année 2023. Nous sommes pour l’exécution base engagement à 67,28% contre 45,64% en 2022 et pour la base ordonnancement, nous sommes à un taux de 55,85% contre 43,07% en 2022. Ceci signifie que nous avons déjà dépassé la barre des 50% (…). Pour ce qui concerne le taux d’exécution physique, nous sommes à 48,01% contre 46,14% en 2022.

En présentant ce budget, nous n’avons pas manqué de parler des nouveaux défis. Pour l’année 2024, nous maintenons notre rigueur dans la poursuite des réformes parce que ces réformes se sont avérées salutaires. Nous avons déjà des résultats très positifs que les députés ont appréciés. La qualité de la formation dans nos universités est une question prioritaire pour le gouvernement de la rupture et nous comptons maintenir cette priorité en agissant sur les ordres de formation qu’il faut déjà harmoniser pour faire en sorte qu’ils soient dynamiques. Les diplômés qui sortent doivent avoir le sourire quant à leur insertion professionnelle. Il s’agit là d’un élément déterminant pour la qualité de l’enseignement. Même chose, pour la qualité des acteurs pour que n’entre pas dans ce milieu qui veut et comme il veut… Nous avons présenté nos quatre programmes qui ont été fouettés pour traduire une ambition supérieure. Le programme de la recherche a été vraiment musclé. Notre ambition est de mettre en place une agence béninoise de la recherche et de l’innovation qui va fédérer les différentes petites structures qui existaient pour aller à de grands résultats. Par rapport à cela, nous avons fait appel à toutes sortes de compétences aussi bien nationales qu’internationales. Nous faisons tout cela pour les étudiants qui sont au cœur de nos ambitions. Donc si nous voulons que la qualité de l’enseignement soit au rendez-vous et si nous voulons que l’environnement de travail soit également bon, nous devons voir ce qui va directement aux étudiants. Nous avons déjà tourné la page des longues attentes en ce qui concerne les allocations. Nous comptons poursuivre dans la même dynamique pour que les étudiants puissent avoir leurs allocations à temps. Nous avons abordé la question du transport des étudiants, la question de leur hébergement… Les députés ont été satisfaits. Ils s’attendaient à ce qu’on vienne avec un montant un peu plus important… Ils ont aussi montré leur intérêt par rapport à un grand projet qui traduit la volonté du gouvernement de créer un pôle national, régional et international pour permettre à nos enfants dont les parents ont les moyens et qui ont l’habitude d’aller très loin, à la recherche des formations de pointe, de pouvoir les trouver sur place au Bénin…»

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