Par : Mathieu DAHANDÉ
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Le Drame de Dassa, a été au cœur d’une question d’actualité adressée par le député Abdel Bio Ouassagari au gouvernement, jeudi 04 mai 2023 au palais des gouverneurs. Il en est de même de la question orale sans débat de l’honorable Joël Godonou sur la suspension du sursalaire aux agents des collectivités décentralisées. Mais en raison des exigences du règlement intérieur de l’Assemblée nationale liées aux questions d’actualité et aux questions orales sans débat, beaucoup de députés de la mouvance n’ont pu répondre au réquisitoire contre le Gouvernement que ces questions ont accasionné. Toutefois, le député Orden Alladatin de l’Union Progressiste, le Renouveau approché, sans chercher à donner des leçons à qui ce soit, a tenu à faire quelques mise au point.
L’élu du peuple par la même occasion, a convié les acteurs, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition, à plutôt encourager le gouvernement qui fait déjà beaucoup en termes d’équipements et d’infrastructures pour le pays.
” (…) Ce qui s’est passé au Parlement aujourd’hui sans que les députés de la mouvance aient pu prendre la parole pour répondre aux attaques est lié à la procédure parlementaire. Pour les questions d’actualité et les questions orales sans débat, il s’agit d’un ping-pong entre l’auteur de la question et le gouvernement et puis, c’est tout. L’auteur pose sa question, le gouvernement réagit, l’auteur reprend la parole s’il le désire et le débat est clos. La mouvance aurait pu crier à l’injustice mais elle aurait eu tort parce que c’est ce que prévoit le règlement intérieur. Ainsi va la démocratie!…», a déclaré le président de la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme appréciant la vitalité de la démocratie au Parlement.
Orden Alladatin a aussi souhaité que soient programmées dans les prochains jours, les questions posées par les députés de la mouvance, par souci d’équilibre dans les débats.
Relativement au contenu des questions, le député estimé que le drame de Dassa continue de susciter des émotions dans les cœurs. “…Il faut respecter la mémoire de nos compatriotes décedés. Ce n’est pas mauvais que la question ait été appelée au Parlement. Elle a permis, aux ministres, au delà des clarifications du porte parole du gouvernement, d’apporter des clarifications supplémentaires devant la Représentation nationale. Et çà, c’est une bonne chose…” aura-t-il précisé. Avant d’ajouter que “…Au-delà d’un réquisitoire contre le gouvernement en exercice, c’est un réquisitoire contre nos errements depuis 1960. Je regrette juste que le gouvernement n’ait pas fait l’état des lieux des questions objets de critiques à l’avènement de la rupture. Reconnaissons que le Gouvernement fait beaucoup fait malgré ce qui reste à faire…”
L’élu du peuple rappelera qu’en lieu et place des diatribes, qu’il faille encourager le gouvernement dans ses efforts pour le développement à travers la poursuite de la restructuration de notre économie, la rigueur dans la gestion et la rigueur contre la mauvaise gestion.
