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Bénin : La Cour Royale de Hwawé rappelle "les premières valeurs du domaine séculier" à David Koffi Aza

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Par : Chafick FAGBÉMI
© www.boulevard-des-infos.bj
David Koffi Aza‚ grand nom du monde Vodùn s’est prononcé dernièrement sur la polémique relative au statut de Dako Donou née d’un tableau exposé à la présidence.
Après cette intervention à travers un élément audio largement partagé sur la toile, La cour royale de Hwawé‚ tout en lui concédant son opinion librement exprimée‚ s’offusque tout de même des termes injurieux employé par David Koffi Aza.
De ce fait, elle voudrait lui rappeller à travers ce communiqué‚ que «Dans le domaine séculier, les premières valeurs qu’on inculque dans nos familles aux enfants est qu’on n’injurie pas. On n’injurie pas une grande personne.» Nous vous invitons à lire l’intégralité du texte parvenu à notre rédaction.

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Hwawé, le 2 Mars 2022

 
MONSIEUR DAVID KOFFI AZA, GRAND DIGNITAIRE DU VODUN AU BENIN, TRAITE UN ROI DE « CALAMITE »
Monsieur David Koffi AZA est au Bénin, un grand Monsieur qu’on ne présente plus. Oui, grand du moins jusqu’au moment où nous avons appris avec grande stupeur et effarement qu’il a traité publiquement sur un forum de discussion un roi « de calamité ». Qu’est-ce qui peut bien justifier un tel comportement ? Comment peut-il être qualifié ? Quelle image ce monsieur a-t-il et donne t-il de la royauté et par ricochet du Vodun chez nous ? Vodun qu’il déclare pourtant en être un dignitaire. Que reste-t-il de lui ? De son œuvre ? Des valeurs éducatives qu’il est censé transmettre quand il se rend coupable de telles injures publiques ?
Commençons par un petit exercice de définition :
Le dictionnaire Larousse définit le mot « Calamité » comme un Grand malheur collectif. Comme une catastrophe, un désastre, un fléau. On aura remarqué que ce sont des termes qu’on n’applique guère à une personne. Encore moins à une personnalité royale, religieuse exerçant les fonctions de Roi. C’est une épidémie, une guerre, une inondation qui peuvent être traitées de calamités. En situation de calamité, on est en présence de grande infortune, de malheur.
Ce monsieur a-t-il un seul instant mesurer l’étendue de la catastrophe morale, du désastre étique et du précédent que crée ses injures publiques ? « Ce type est une calamité » c’est en ces termes que Monsieur AZA David a traité avec mépris et dédain, le Roi. Notre éducation ne permet pas de rapporter ici les autres propos qui ont suivi cette calamiteuse injure. Tellement nous les jugeons d’inacceptables et d’indignes. Le motif connu à ce jour d’une telle cabale chers lecteurs, est simplement qu’un membre a dû poster sur un forum la photo de ce roi. Une telle cause peut-elle produire de tels effets ? Nous répondons par la négative car ces effets bafouent tout le fondement des valeurs de courtoisie, de respect, de retenue, et même de paix chez nous.
Dans le domaine séculier, les premières valeurs qu’on inculque dans nos familles aux enfants est qu’on n’injurie pas. On n’injurie pas une grande personne. A plus forte raison, une personne responsable qui assure des charges aussi importante que celle d’un roi. Enfant, on nous apprend que, quand bien même on estime avoir raison, on va se plaindre aux grandes personnes. Plus tard, on a prolongé cette belle valeur en disposant que nul n’a le droit de se faire justice. Que les injures publiques sont passibles de sanctions. On est en droit de se demander ce que Monsieur AZA K. David a fait de ces valeurs séculières et, quand il se rend coupable de leur viol, comment pourra-t-il transmettre aux enfants de la république les dites valeurs ?
Dans le domaine religieux que nous partageons jusque là fièrement avec ce Monsieur, les premières valeurs et exigences sacrées qu’on nous impose est le respect absolu et sans conditions de nos maîtres, de tous les dignitaires, prêtres, notables ou pontifes.
Quand Monsieur AZA s’illustre dans une violation aussi violente de cette prescription non négociable, qu’enseignera t-il aux fidèles ? Les siens et ceux de tout le monde du Vodun ?
Lorsqu’on qu’on porte l’illustre nom que porte ce cher Monsieur Koffi, lorsqu’on occupe les fonctions qui sont les siennes, lorsqu’on déclare qu’on est soi même descendant de lignée royale, on est à tout instant un exemple et on donne à tout moment et en tout lieu des exemples de vertu et de bonne conduite.
En attendant que Monsieur David Koffi AZA n’informe le peuple béninois des tenants et aboutissants de ses injures publiques à l’égard d’un Roi, en attendant que les instances les plus appropriées ne tranchent ce cas tristement unique, en attendant qu’il rassure tous les Agassouvis, tous les princes et princesses du Bénin, qu’il est véritablement digne d’être un des leurs, nous l’invitons à donner à tous ceux et celles qui, un jour ont cru en lui, des garanties suffisantes ou tout au moins des signaux afin qu’ils continuent de croire à défaut en lui, mais surtout en ces vivifiantes valeurs qui cimentent le Bénin, la grande et noble famille des princes et princesses et aussi… le monde du Vodun.
La Cour Royale de DAKO DONOU

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