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Afrique : Les propositions du plan "SES COVID19" du Dr Harry VIDEROT prises en compte dans la sous-région

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Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
© www.boulevard-des-infos.com
En analysant scrupuleusement la crise sanitaire (Covid-19) qui secoue actuellement la planète, Dr Harry VIDEROT, Consultant en Management des Entreprises et Organisations, Docteur en Sciences de gestion de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin et Praticien de l’Université de recherche des Nations-Unies en Suisse, a fait trois grandes propositions dans “Le PLAN SES COVID19” afin d’aider le gouvernement du Bénin, son pays d’origine, dans la gestion de cette crise.
À LIRE : https://boulevard-des-infos.com/2020/04/20/coronavirus-dr-harry-viderot-parle-de-limpact-du-covid-19-sur-les-odd-et-propose/
Jugeant de la pertinence des propositions du Dr VIDEROT, que met déjà en œuvre le gouvernement du Président Talon, plusieurs gouvernants des pays limitrophes, à savoir le gouvernement du Niger, du Togo, du Burkina, du Sénégal et dernièrement de la Côte d’Ivoire, ont aussi décidé de mettre en œuvre plusieurs propositions du “PLAN SES COVID19”.
Afin que les grands aspects de ce plan soient connus de tous, notre rédaction vous donne l’occasion de le (re)parcourir. Lisez plutôt.

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LE PLAN “SES COVID19” proposé par Dr Harry Gnonnan VIDEROT pour les mesures essentielles à prendre afin de gérer efficacement l’impact du COVID 19 sur le plan Sanitaire, Économique et Sociale au Bénin

1-Mesures Sanitaires

La pandémie « s’accélère », il faut donc des actions idoines à mener pour l’enrayer et la supprimer. Le Bénin, a une population de 12 352 631 habitants qui sétend sur 700 kilomètres de long. Il est donc essentiel de prévoir un plan sanitaire efficace à court et à long terme ou nous constatons le nombre de cas confirmés évolué. Le gouvernement s’est voulu prévoyant en mettant en place « un cordon sanitaire » pour une partie très importante du pays sous haute surveillance autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Kpomassè, Toffo, Tori, Zè, Sèmè-Podji, So-Ava, Aguégués, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra ainsi que l’arrondissement d’Atchoukpa (dans la commune d’Avrankou) en vue de les isoler du reste du pays. Il devient normal que suite aux campagnes de sensibilisations “nous devons attaquer le virus avec des tactiques agressives et ciblées, tester chaque cas suspect, isoler et prendre soin de chaque cas confirmé, rechercher et mettre en quarantaine tous les contacts étroits” ; tout en travaillant avec ses partenaires sur de vaccins potentiels. Vue la population du cordon sanitaire estimée à 5 millions, il serait prévoyant, si on se base sur les 10 à 12 lits de réanimations et respirateurs pour 100.000 habitants, issu des recommandations de l’OMS, d’estimer à un besoin de 500 lits de réanimations et respirateurs pour mieux gérer cette zone délimitée, et même accepté ce minimum sur le plan national.
Un pays développé comme l’Allemagne se retrouve à environ 126.000 respirateurs pour 85.000.000 d’habitants, ou en Afrique ou 3 000 lits de réanimation et respirateurs au Maroc, pour une population estimée à 34,5 millions, et où les autorités sont engagées dans la même démarche et annoncent 500 nouvelles unités à produire dans les jours à venir.
Traditionnellement, les médecins calculent que le nombre de lits de réanimations disponibles doit être égal à 19 % du total des personnes malades au plus fort de la pandémie. On en déduit la notion de « seuil critique », c’est-à-dire le nombre total de patients infectés au-delà duquel le système de santé sera submergé. Un besoin minimum de 1/5 des estimations, donc de 100 lits de réanimations et respirateurs serait une mesure proactive pour l’urgence, le temps de faire les régularisations ; comme le Togo avec 4 respirateurs, mais à ce présent 250 appareils sont en commande pour une population de 8.608.444 habitants (Aujourd’hui, 2020). Un tel dispositif, tout en mettant les mesures prévisionnelles pour un personnel estimé à 6 individus par respirateur et lit de réanimation en cas de nécessité. Spécialisé une entreprise locale dans le domaine de la maintenance pour ses appareils afin d’assurer leur durabilité, reconvertir des entreprises de fabrication de sachets plastiques (V. Harry, 2019- Economiste) ou autres, pour la fabrication des masques, gants etc.
Les priorités matérielles comme les gels alcooliques ou nos laboratoires peuvent être associés ; sans oublier les matériels de première nécessité comme l’oxygène liquide et les autres équipements de protection ; une prévision de 6 bus sanitaires pour les transferts afin de desservir les évacuations au sein de nos départements. L’OMS conseille à intensifier les tests, isoler les cas détectés et suivre méticuleusement les cas contacts. Des kits de test Covid-19 doivent être donc procurés, et des techniciens de laboratoire formés. Il serait très difficile d’avoir un cordon sanitaire fiable sans être sûr de l’état de santé des personnes qui sont en son sein, sans oublier que sans le test, une personne malade ne peut être vite pris en charge. L’entrée et la sortie au sein donc de cette zone sanitaire doit être garantie par les personnes de la santé après le test même s’ils seraient renforcés par un cordon sécuritaire. Aujourd’hui, face à la crise du COVID19 on ne peut qu’apprécier la proactivité du Chef de l’État Patrice Talon d’avoir voulu d’un hôpital de référence susceptible de servir la population Béninoise dans sa globalité afin de palier au maximum aux évacuations sanitaires.
En ma qualité d’ancien directeur des évacuations sanitaires vers la France pour une structure privée française, et donc ayant très tôt compris l’utilité d’une telle mesure, je ne peux que vouloir sa concrétisation pour le bien sanitaire de toute la population. Mais, suggérer que ce projet noble puisse voir le jour en anticipant sur sa capacité réelle à satisfaire efficacement la population. La vie n’ayant pas de prix, répondre à cet appel par ce projet devient indispensable pour notre pays tout en rendant aux normes requises nos hôpitaux de zone en passant par le CNHU qui doivent être des références sanitaires. Au-delà de tout, prévoir à la FSS une unité de formation et de recherche en maladies infectieuses s’impose à nous. Et, restructurer la médecine traditionnelle afin qu’elle puisse soutenir efficacement la médicine moderne.

2- Mesures économiques

L’Organisation internationale du travail (OIT) interpelle sur les mesures économiques en estimant que la crise économique générée par la pandémie pourrait entraîner une hausse du chômage pouvant aller jusqu’à 25 millions de personnes dans le monde. Elle anticipe aussi une baisse du revenu des travailleurs susceptibles d’atteindre 3 400 milliards de dollars. Il existe une chance de sauver des millions d’emplois si les gouvernements agissent pour «assurer la continuité des opérations des entreprises, éviter les licenciements et protéger les travailleurs vulnérables». Plaidant pour des aides aux revenus, des indemnités temporaires, la cessation pour le moment du payement des charges sociales, des crédits d’impôts même pour les travailleurs indépendants et un soutien financier aux entreprises, surtout les petites et moyennes entreprises.
Ne manquez pas : https://boulevard-des-infos.com/2020/04/23/ma-lettre-a-la-republique-le-pag-une-necessite-pour-latteinte-des-objectifs-de-developpement-durable-pour-un-benin-revele
Les mesures d’accompagnements par l’État permettront de sauvegarder des millions d’emplois et une participation active aux impôts par suite de ses entreprises.
Les pays, surtout africains comme le Bénin où l’économie informelle est majoritairement développée seront face à une crise sans précèdent, des vies des populations fragiles sont en jeux sans oublier l’impact sur le développement du pays. Un dispositif de recensement des personnes de l’économie informelle peut être fait contre les dons des kits COVI19 pour être efficace.
Le Bénin se doit donc de mettre en place un comité de veille économique pour «évaluer et anticiper les répercussions économiques directes et indirectes du Covid-19″.

3- Mesures sociales

En Afrique de l’Ouest, où une grande partie de la population vit avec moins de 2 dollars par jour et dépend de l’économie informelle pour survivre, «la reprise ne doit pas se faire sur le dos des plus pauvres – et nous ne pouvons pas créer une légion de nouveaux pauvres”, comme assuré par (M. Guterres, 2020-OMS).
Les mesures de protection sociale, doivent être prises par les pays pour venir en aide aux populations vulnérables. Nous devons répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels des personnes pauvres, marginalisées et affamées, privées le plus souvent de protections contre la pandémie. «Si les politiques sont mal coordonnées, les inégalités déjà insoutenables risquent de s’enraciner et de s’aggraver encore». Cest l’heure où les organisations humanitaires pourront aider à déployer les aides dans les localités même les plus éloignés, l’utilité de la mise en place des conciergeries. Le cas des personnes de la rue doit être pris au sérieux car si la pandémie circule avec ces derniers, il serait difficile de l’enrayer du pays même si les dispositions sont prises par la majorité, ce qui fait que les centres de refuges et daccueils s’imposent. À l’instar du Programme de développement durable à l’horizon 2030, le combat engagé contre le nouveau coronavirus nécessite qu’on agisse tous ensemble.

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Gouvernements, le secteur privé et la société civile, et ce, au niveau mondial, régional, national et local (V. Harry , 2020- Economiste). La fermeture des écoles et universités ayant été instaurée, pour faire face à ces fermetures et programmes bouleversés, dont l’ampleur et la rapidité représentent un défi sans précédent pour le secteur de l’éducation. Il est essentiel de déployer des systèmes d’apprentissage à distance comme proposé par Dr Harry VIDEROT dans son article de recherche primé pour le prix de la recherche «les TIC dans l’éducation de l’UA 2019». À l’heure actuelle, il n’y a ni vaccin ni traitement spécifique pour Le COVID-19. Si le chiffre de nombre contaminés est encore faible en valeur absolue, sa dynamique inquiète, et l’OMS insiste sur la nécessité que «les gouvernements surtout de pays pauvres empêchent la transmission locale dévoluer vers le pire des scénarios à savoir de transmission communautaire durable».
Chers gouvernants prendre les dispositions sanitaires, sociales et économiques qui s’imposent devient une priorité surtout pour un pays tel que le BÉNIN. Et aux populations, n’oubliez pas les gestes qui sauvent ; éviter la propagation du COVID 19 est un devoir citoyen pour tout un chacun de nous.

Dr Harry VIDEROT

Consultant en Management des entreprises et organisations
Spécialiste des ODDs

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